L’USINE A BISOUS – FREE DOM

Vernissage le  vendredi 17 novembre à 18h.

Entrée libre.

Galerie L’Annexe – à proximité de l’Hôtel de Ville – rue du puits de la grâce ou 10 rue des Pénitents à Albi

 
 

L’USINE A BISOUS

On me questionne souvent sur cette obsession du baiser dans mes toiles,

…il faut revenir au soir du 13 novembre 2015, devant une toile blanche à la recherche d’inspiration, quand la télévision se met à vomir la terreur absolue du Bataclan et je reste là, comme beaucoup, sidéré une grande partie de la nuit. 

Le lendemain, repassant devant cette toile blanche et abandonnée, je m’assoie face à elle avec le besoin viscéral d’exorciser ce cauchemar. 

Je n’avais pas envie de répondre à l’horreur par de la violence ou de la haine, mais par une sorte d’espoir, de tendresse, ou de fraternité, comme ça…par humanité.

Le baiser était né.


 

FREE-DOM

Dominique Deflorenne

Autodidacte, j’ai en partie cheminé à travers l’approche de Jean Dubuffet qui a aiguisé ma curiosité pour des pratiques artistiques non consensuelles ou académiques. Dans le style, je suis touché par le surréalisme de Joan Miro et par la spontanéité créative d’un Keith Haring.

La fantaisie entre ainsi dans mon processus de création plutôt joyeux, L’imaginaire de mes tableaux est d’abord élaboré mentalement avant d’être peint de façon spontanée.

Les visages qui s’embrassent dans mes peintures sont souvent asexués, ainsi les diverses étreintes laissent libre cours à l’interprétation et fantasmes de chacun.

Ces baisers surréalistes entrelacés sont également nourris de références culturelles liées à des expériences de vie en Orient, en Afrique ou en Asie. Parfois, ces étreintes sont aussi cachées dans les feuillages d’arbres de vie stylisés.

Enfin, ma technique est faite de courbes graphiques esthétiques et lumineuses rehaussées avec des laques aux reflets métalliques et mises en relief